Au début des années 1950, un jeune pasteur se suicide, le matin qui suit ses noces, en se jetant dans les chutes du Niagara. Il laisse là la Veuve Blanche, qui va désormais vivre dans la logique implacable de la damnation, celle de s'attendre au pire pour échapper à l'anxiété de l'espoir.
J'ai aimé ce livre
J'ai aimé le début, de la profondeur d'une damnation tragique, comme j'ai aimé la fin, légère et rétablissant, de façon réaliste, la tragédie familiale pour quitter la damnation. L'issue viendra de l'avenir que représentent les enfants, du progrès qu'ils instaurent chacun à leur manière, de l'espoir qu'ils portent en eux, malgré tout.
J'ai aimé la description minutieuse et événementielle des personnalités des trois enfants de la tragédie. L'on ne sait plus bien quoi de leur naissance ou de leur enfance les a marqués au fer. Leurs goûts comme leurs rencontres semblent les avoir façonnés comme si les circonstances de leur naissance avaient préparé le chemin du burin. La mère demeure le point commun intangible, qui les emmènera, par des chemins différents et libres, à la vérité interdite. Non, finalement, tout n'est pas écrit d'avance …
Les causes des drames familiaux sont bien connues.
J'ai aimé ce livre …
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A quelles autres œuvres cela me fait-il penser ? …
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