11 août 2010

NOTE PLUS ANCIENNE
Elle s'appelait Sarah (Tatiana de Rosnay) Elle s'appelait Sarah, c'est l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation : 16 juillet 1942, la rafle du Vel d'Hiv, le zèle terrible de la police française, l'hommage tardif rendu par la France soixante ans plus tard. Elle s'appelait Sarah, c'est aussi l'histoire de deux familles et de trois générations que lie un terrible secret. Sarah, Julia et Zoë sont les héroïnes de ce roman, qui trace et retrace le prix de la vérité contre la souffrance du mensonge et du secret. Les générations suivantes, en construisant leur avenir, se souviennent, assument la culpabilité de leurs ascendants en cherchant à comprendre. Fortement touchées, elles pardonnent en pleurant ensemble et agissent pour la mémoire collective … C'est ainsi que des âmes torturées sont rachetées, que des vies aux apparences ordinaires sont chamboulées pour atteindre enfin l'authenticité jusqu'alors muette et invisible. Ce roman est un cri contre la souffrance du poids du mensonge, du mensonge le plus lourd au mensonge le plus insignifiant. La frontière peut être ténue entre une mauvaise Vérité et un bon Mensonge … quelle vérité partage-t-on avec l'enfance perdue à jamais par les événements de la vie ? est-ce que la préserver de la vérité au nom de l'enfance la protège de sa perte imminente, brutale ? aide-t-on les enfants à mieux grandir parce qu'ils sont confinés dans l'ignorance ? Car encore et toujours comment passer à côté de ce besoin de comprendre et de partager, ce magique besoin qui crée et lie l'Humanité ?

Alexandra

Lectrice et Ecrivante contemporaine, 
Femme, Mère, Amie, Relation, Professionnelle .... m’occupe 24h/24 ....

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