L'Histoire commence au théâtre, par un chagrin d'amour qui va pousser une jeune fille blessée à programmer son suicide «pour dans quinze jours».
J'ai aimé ce livre très décrit, très odorant, très visuel, très cinématographique en somme. Les personnages se mêlent aux situations, comme le temps passé au temps qui passe : trois personnages, au hasard de la vie autour d'un escalier, vont – simplement – s'accompagner vers la fin du jour.
Le magnifique est inattendu, cette vieillesse résolue au bout de sa route et cette jeunesse douloureuse de vivre attendent ensemble "l'heure dite".
J'ai aimé ce livre …
A quelles autres œuvres cela me fait-il penser ? …
Ce roman est un merveilleux hommage à la vie, au voisinage, au quotidien, à quelques jours qui retournent une vie. Une vie arrêtée, c'est un peu comme une pendule que l'on a oublié de remonter, elle est à l'heure deux fois par jour …
Confident de la jeune fille, monsieur Rong, vieux cuisinier chinois, prépare son esprit au détachement spirituel en comblant son corps de nourritures raffinées. Voisin fou du cuisinier, Fulbert Castellac guette les mouvements et sublime l'ensemble.
De ces partages de ce qu'ils savent, de ce qu'elle aime, le temps présent reprend sa course, et trois vies passent du crépuscule à l'aurore. Touchant de sincérité et de bonté, cette humanité a un goût d'éternité.
A quelles autres œuvres cela me fait-il penser ?
La tendre vieillesse mêlée à l'absolue jeunesse dans une compréhension furtive m'a rappelé les contextes très différents mais les ambiances si similaires de La ballade d'Iza, Magda Szabo et de Le sourire étrusque, José Luis Sampedro.
Dans la colonne à droite (sous l'intitulé "Albums Photos"), vous trouverez des informations pratiques sur ce livre, des morceaux choisis, ainsi que la biographie et la bibliographie de l' Auteur.
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