L'Histoire commence par "Qu'est-ce qu'on m'avait raconté, déjà ? J'ai du mal à m'en souvenir parce que ça m'avait semblé incroyable, alors, et ça me semble risible aujourd'hui … Ah, oui. Que j'allais souffrir."
Martin Winckler signe ici un roman de 600 pages qui démarre sur les chapeaux de roue et vous tient en haleine jusqu'à en lire ce qu'on ne lit jamais !, jusqu'au bout du bout du livre ! Arrivée à la dernière ligne, j'ai encore tourné les pages et dévoré notes bibliographiques, remerciements, table, autres livres de l'auteur, achevé d'imprimer en , mince c'est la page blanche cartonnée de la quatrième de couverture, crac, c'est fini ! Et zut, je repars au début, "Qu'est-ce qu'on m'avait raconté, déjà ?", je relis l'ouverture du Choeur, … je suis émue et frissonnante.
Je partage mon enthousiasme immédiatement avec une amie. Elle me répond "Ce livre est un monument". C'est exactement ce mot qui me convient. Un monument dédié aux femmes. Un monument écrit par un homme. Un monument porté par des hommes ardents défenseurs de femmes, d'enfants, et d'hommes. Un roman politique pour l'Humanité pleines d'êtres humains. Une fresque documentaire sur le Sens de Sa vie.
Allez, je vous en parle plus avant et je ne dévoile rien …
Le Chœur des femmes est un roman politique sur le milieu médical actuel
Martin Winckler écrivain est Marc Zaffran à la ville, médecin, comme son Bruno Sachs de "La maladie de Sachs", comme Franz Karma dans "Le Chœur des femmes". Cela ne rend pas son propos plus ou moins pertinent (quoique …), cela le rend particulièrement réaliste. "Celui qui ne cherche pas la vérité est lâche ou imbécile. Mais celui qui tait sciemment la vérité est un criminel." (sic) Et c'est encore facilité par nos propres expériences. J'y reviendrai infra. Ce roman crée de l'écho …
Le style du roman est particulièrement haletant, on tourne les pages à la suite … Cet échange incessant de points de vue, au gré de dialogues et de pensées, entre médecins, patientes, internes, aide-soignantes, assistantes … rythme, syncope, accélère, densifie chaque minute de lecture, chaque minute médicale. Vous êtes comme immergé dans le quotidien du toubib à l'hôpital, des urgences aux consultations. Le curseur entre ces deux besoins extrêmes, entre l'agitation et le calme, est immense. C'est un non-stop, varié, diversifié, et pourtant un tout dont il ressort une incroyable et inexplicable cohérence. Ils sont à leur place. "Notre boulot, ça n'est pas de lui dire que ce qu'elle ressent est "vrai", ou "faux", mais de chercher pour son bénéfice, et avec son aide, ce que ça signifie." (sic).
L'interne est présenté comme vif, désagréable, imbus de sa personne, dramatiquement formaté. On comprend bien que le tour du roman changera la donne. Mais comment ? pourquoi ? dans quels buts ?...
Le Chœur des femmes, c'est aussi un roman identitaire …
Le Chœur des femmes, c'est bel et bien un roman empathique qui porte le Sens d'une vie …
Oser conclure …
Pour poursuivre cet élan dans d'autres œuvres …
Le Chœur des femmes, c'est aussi un roman identitaire
La foisonnante lectrice que je suis n'a pas vagabondé pendant sa lecture. Plus j'avançais, plus je me sentais vivre l'évolution profonde de l'interne comme un rêve que j'avais eu et auquel je n'avais pas le droit de croire. La lectrice est une patiente, la lectrice reçoit des soins, la lectrice est une femme d'aujourd'hui, la mère de femme de demain, la fille de femme d'hier. Ce livre parle de moi, de ma fille, de ma mère, de ma tante, de ma grand-mère. Ce livre parle du corps des femmes, celui qui habite chez nous plus que nous l'habitons. Tant pis, je vais écrire une énormité, une énormité que la vérité du moment me fait croire très profondément : le médecin-écrivain m'a fait réaliser que malgré moi, je porte en moi la douleur des femmes, celles qui ont souffert hier, celles qui souffrent aujourd'hui, celles qui souffriront demain. Franz Karma alias Martin Winckler m'a fait réaliser le courage et la fierté que peut contenir cette simple phrase "je suis une femme". Je n'avais jamais imaginé, jusqu'à aujourd'hui, pouvoir me décrire identitairement comme cela. Et pourquoi pas ?
Repartir de là. Née du genre féminin, quand suis-je devenue une Femme ? Ce roman crée de l'écho … Chaque ligne est bouleversante, appelle une image de vie, la sienne, celle d'autres, celle à venir … "Examiner les patients nus, c'est une convention. Dans les pays nordiques ou anglo-saxons, on n'examine jamais les patients nus, toujours avec une chemise. Le but (en France) c'est de faire gagner du temps aux médecins." (sic)
Vous souvenez-vous, enfant, avoir noté la poussée de vos premiers poils pubiens ? Moi, non. Mais je me souviens du changement de comportement du pédiatre. D'abord, fait nouveau, j'étais autorisée à rester en culotte. Ensuite, une fois allongée sur le dos sur la table d'auscultation, le pédiatre soulevait rapidement ma culotte pour "voir". Je n'ai jamais compris l'utilité de ce geste systématique, et encore moins compris le regard entendu et le sourire disgracieux - plus narquois que complice - qui l'accompagnaient.
Vous souvenez-vous, adolescente, de votre première visite gynécologique ? Moi, oui. Ma mère avait eu la modernité de m'offrir un livre sur la sexualité et de me donner les coordonnées de sa gynéco, en veillant bien de rajouter "elle est tenue par le secret médical, je ne saurai rien, si ce n'est que tu seras entre de bonnes mains". Et elle a bien fait.
J'y suis allée jeune, j'avais besoin d'abord d'aide, puis de contraception, je me considérais injugeable par quiconque. Enfin, j'ai voulu le croire le plus longtemps possible ... Et des années durant, de gynécologues en gynécologues, tu es toujours à demi-nue, ton sexe aussi visible que visitable, tu marches jusqu'à un escabeau que tu grimpes le plus vite possible, mais que tu t'y prennes d'avant ou d'arrière, tu offriras toujours ton sexe ou tes fesses à la vue. Dans aucun sens ta nudité n'est préservée. Mais ce n'est finalement pas le plus gênant. C'est après, quand tu places tes pieds dans les étriers, qu'on te demande de redescendre les fesses pour qu'elles frôlent le vide. Et là, ce qui suit, c'est long. Selon ton humeur ou ta personnalité, tu scrutes le plafond, tu meubles les silences de silences ou de propos, et tu vis de grands instants de solitude. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le comble, c'est que si tu es là, c'est parce que tu prends soin de toi, mais dans un inconfort qui exprime combien ne pas venir serait pire.
Quel est ce pire ? 600 pages de situations des plus courantes aux plus dramatiques sans sensiblerie, toutes empreintes du réalisme de la chose vécue et racontée sans démagogie, des histoires vraies de nous tous, héros quotidiens de nos vies dans nos corps sexués …
Je n'oublierai jamais bien sûr mon premier accouchement. En dehors de la chance – capitale - que j'ai eue que cette expérience soit aussi courte que douce et belle, notamment grâce - incontestablement - à l'homme qui a accueilli délicatement mon enfant, il ne m'a pas échappé qu'enfanter fait gagner la respectabilité. Là où la femme qui sommeille dans l'adolescente peut être débauchée, sale et inconséquente, la femme transformée en mère est respectable et … oubliée … d'ailleurs, elle ne s'appelle plus femme, elle devient maman. Gare au retour de la Femme plus tard ! … Je sais aujourd'hui que je n'ai eu de cesse d'être pourtant la même personne. Mais de baiser à faire l'amour, il y a des réalités qui s'appellent la sexualité, et qui semble avoir peu de rapports avec faire un enfant …
J'ai très vite compris qu'il n'y a pas de normalité en matière de sexualité. En revanche, j'avais du mal à sérier les comportements, les envies, les besoins, les miens, ceux de mes partenaires. Le Chœur des femmes explore ce thème en l'abordant médicalement. Les organes intersexués existent, et j'ai découvert une voie universelle pour les approcher. Elle est aussi simple que révolutionnaire, "Vous, qui vous sentez-vous être ?" "Je comprends votre confusion. Vous êtes incertaine. Mais vos … préférences, vos attirances, ne sont pas superposables à votre identité sexuelle." (sic)
Je ne suis pas longue à généraliser cette distinction capitale entre l'identité et le comportement. Le lien légitime entre "Etre" qui permet de "Faire et Avoir" est si maltraité, si inversé. Non, ce que nous avons et ce que nous faisons ne dit pas ce que nous sommes. Et je pense au cross dressing que l'on confond avec l'homosexualité et la déviance, à la transsexualité que l'on confond avec l'anormalité, l'inadmissible, l'insupportable, dans des sociétés où sont tus et tolérés l'abus des enfants, le mépris silencieux du corps des femmes, et de celui des hommes découvrirons-nous un jour … La sexualité est si taboue que seul ce qui tourne autour de l'enfantement est acceptable. Les femmes sont suivies par des gynécologues, des accoucheurs, des obstétriciens, mais les hommes ? Qui leur explique ? Qui les écoute ? Qui les éclaire ?
Et les femmes qui stoppent ou sont brutalement stoppées dans leur enfantement ? Et je ne veux pas qu'évoquer l'IVG. Comme dit Franz Karma, "Il n'y a pas que l'avortement. Ca, c'est la partie visible de l'iceberg, le sommet apparent du malheur dans la vie des femmes." (sic). Je veux parler des fameux premiers mois de grossesse où il est "prudent" de ne rien dire …. D'ailleurs, la fausse couche est peu évoquée dans le Chœur des femmes. D'une certaine façon, c'est logique, puisque cette expérience terrible se vit moins à l'hôpital, qu'à la maison. Qu'elle soit due au merveilleux de la nature qui sait sélectionner (!), ou consécutive à une médicalisation assistée qui n'aboutit pas, ou encore la conséquence effroyable de la prise de la pilule du fameux lendemain, la fausse couche est d'une violence à la mesure encore du courage tripal des femmes, imposé aux femmes, comme celui qui accompagne tous les désordres de la maladie. Si être enceinte n'est pas une maladie, ne pas l'être, ne plus l'être peut vous faire croire que vous êtes malades. Une malade indigne d'être accompagnée. J'ai entendu des témoignages de femmes ayant subi des fausses couches. Leurs expériences d'aujourd'hui résonnent – c'est insupportable - avec ce qu'ont pu subir les femmes avortées, y compris celles avortées légalement. Une moins que rien puisqu'elle porte en elle moins que rien. Sans prévention de ce qui va vous arriver, vous vous videz de vos tripes et boyaux en toute discrétion, dans la simplicité des toilettes, dans le secret du domicile, sans soutien psychologique post-traumatique. Même les malades atteints de la maladie de Crohn sont plus respectés. La merde, c'est clair, c'est net, c'est la mise au rebut naturel d'éléments ingurgités pour raisons vitales.
Femme blessée, écoute le médecin Franz Karma dire "Tu n'es pas responsable de ce qu'elles font, tu es responsable de ce que tu leur fais." (sic)
Le Chœur des femmes, c'est bel et bien un roman empathique qui porte le Sens d'une vie
Oui, on n'en a plein la bouche et plein les oreilles de l'empathie. Alors, appuyons doucement sur sa définition (source Wikipédia) :
"L'empathie (du grec ancien ἐν, dans, à l'intérieur et Πάθoς, souffrance, ce qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne voire, dans un sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels comme ses croyances (empathie cognitive). Dans l'étude des relations interindividuelles, on distingue l'empathie de la sympathie, de la compassion ou de la contagion émotionnelle. (La notion d'empathie n'impliquant pas en elle-même l'idée du partage des mêmes sentiments et émotions, ni d'une position particulière vis-à-vis de ces derniers)".
Autrement dit, échanger avec une personne, c'est un peu comme cuisiner un "eggs and bacon", et dans cet échange, la relation reste une relation d'aide si tu fais la poule, pas le cochon … si tu donnes et reçois, sans t'y perdre … si tu n'es pas (dramatiquement) impliqué comme le cochon, mais concerné comme la poule. Comment fait Franz Karma ? Il acte doucement "Vous avez des sentiments conflictuels. Ca rend les choses difficiles" (sic). Confronté à la souffrance, on peut – en croyant que c'est le mieux pour la traiter – être porté à l'éviter, et ainsi être porté à éviter l'autre. Etre en position "soi" comme être en position "observateur" n'est pas être en position "l'autre" …. Il faut passer par la peau de l'autre pour le soigner, pour l'aider, pour le comprendre vraiment … pour faire preuve d'empathie. Il ne suffit pas de vivre ce qu'il a vécu (Soi), ou de le regarder vivre ce qu'il vit en s'imaginant être à sa place (Observateur), il faut le vivre, le vivre comme si on y était vraiment à sa place … être l'autre le temps nécessaire au vécu corporel et émotionnel de sa souffrance et en ressortir pour d'une part ne pas se l'approprier indûment et d'autre part utiliser ces informations pour le soigner. Voilà ce qui fait dire à l'interne, "Il me fait sentir et penser en même temps." (sic).
Personne ne sait jamais ce qu'il y a dans la vie des gens, ni ce qu'ils ont dans leur tête et dans leur coeur. On est égaré par nos vécus et par nos perceptions plus personnelles qu'on veut bien l'admettre. Et l'on est trompé par l'accumulation des "vérités du moment". Le futur écrit le passé, et les décisions se prennent pourtant au présent … "Tout le monde ment parce que tout n'est pas facile à dire." (sic). La vie, et l'âge qui va avec, nous contraint à l'humilité, à la sagesse dit-on. Le chœur des femmes, ce n'est pas un recueil "d'humeurs", comme on appelait autrefois les émois des femmes, ce sont des voix qui empruntent les voies sinueuses de leurs corps et de leurs intimités, "Oublie le secret, souviens-toi du chagrin." (sic), et dire sa douleur.
La douleur … "C'est l'attitude face à la douleur qui fait la différence. En France, il a fallu attendre la fin des années quatre-vingt-dix pour qu'un ministre de la Santé suggère de rendre l'enseignement du traitement de la douleur obligatoire dans toutes les facs de médecine françaises. Avant ça, personne n'y avait pensé. Personne ne pensait qu'il était important d'enseigner ça aux étudiants en médecine. Le rôle des médecins, ça n'était pas de soigner ou de prévenir les souffrances. Ca, c'était bon pour les infirmières. Le rôle des médecins, c'était de faire des diagnostics …" (sic) Le Chœur des femmes, c'est bel et bien un roman qui porte le Sens d'une vie, celle d'un médecin empathique. Et je vous invite à la fin de votre lecture à vous promener sur le site de l'auteur Winckler's Webzine pour finir de vous en convaincre.
Oser conclure
Je lis rarement les écrits sur les livres avant de les avoir lus, je les lis après, comme pour enrichir un vécu. Et j'ai donc lu des articles sur Le Chœur des Femmes, dont certains vont jusqu'à moquer la fin du roman. Cela m'a tellement surprise – et dérangée je l'avoue - que j'ai rangé ces propos dans une boîte mentale, un fourre-tout que j'utilise quand je veux laisser intactes mes émotions encore vives, "oh ! dommage !".
Et puis, j'ai revu avec beaucoup d'émotion "Elephant Man" avec mes enfants. Et leur réaction à la fin du film m'a renvoyée à ma compréhension de la fin du Chœur des femmes. Comme je ne veux pas la révéler, je vais en parler par ricochet en parlant de la fin d'Elephant Man. John Merrick est rendu à sa qualité d'être humain d'abord, puis à sa dignité d'homme après des souffrances physiques, psychologiques et sociales terrifiantes. Alors qu'il sort enfin de ce calvaire, immanquablement, il accède à la conséquence de la condition humaine : celle d'être en quête du bonheur, celle de réaliser son rêve ultime : celui d'être sûr d'être à sa place, d'avoir rempli sa mission, la quête du bien-naître, d'avoir bien vécu et d'être bien. Il prend alors la seule décision possible pour être heureux pleinement, décision qui va lui être fatale.
Mes enfants ne sont pas trop jeunes pour comprendre la portée d'une telle quête et d'une telle décision. Ils sont trop jeunes pour l'accepter. Et naturellement, ils l'ont vécue comme infiniment triste et décevante, comme s'il n'y avait pas d'issue heureuse possible. Y'en a-t-il une ? La vie, quoique l'on fasse, finit mal ici-bas. Notre Salut peut être de s'assurer qu'ici sur Terre on a fait ce pour quoi on est là … C'est une émotion insondable tant elle est profonde de vivre l'instant furtif d'une certitude sur l'incertain … certitude d'avoir trouvé le sens de sa vie, certitude d'être à sa place, certitude d'avoir fait quelque chose "pour" mêlée à la certitude que la force qui t'y porte est comme antérieure à toi. Tu lui as ouvert la porte et tu lui as offert son terrain d'exercices sur Terre. Et à chaque courbature, raté, faiblesse, tu cherches, vois, attends des signes … "la patiente Alpha".
C'est comme une histoire d'Amour, comme l'Histoire d'un seul Amour, celui où tu découvres que ce que tu tisses chaque jour pour demain met en Lumière un tissage plus ancien et plus profond du lien qui t'unit à l'autre comme à toi-même. Tu crois nouvellement tisser, là où chaque geste, chaque émotion, chaque instant mettent au jour un préalable qui t'a comme précédé, qui a précédé ta conscience de son existence. Découvrir ce tissage et le ressentir est vertigineux, à vous en donner la chair de poule … Alors j'ose le répéter aux lecteurs qui n'ont pas aimé la fin, "oh ! dommage !", et je rajoute pleine d'espérance "sûrement plus tard, comptons-y".
Pour poursuivre cet élan dans d'autres œuvres …
Lire le Chœur des Femmes m'a renvoyée à ma lecture de La maladie de Sachs, du même auteur, évidemment ! Sur la prise en considération de la douleur des patients, j'ai re-pensé au courageux, et révolutionnaire pour l'époque (1985 !), Requiem pour la vie, Léon Schwartzenberg. Sur l'avortement en plein XXé siècle, je vous invite à lire Qui touche à mon corps, je le tue, Valentine Goby. Et sur l'empathie et la maladie et la douleur, et tout plein de trucs encore, je me suis souvenu de D'autres vies que la mienne, Emmanuel Carrère.
Dans la colonne à droite (sous l'intitulé "Albums Photos"), vous trouverez des informations pratiques sur ce livre, des morceaux choisis, ainsi que la biographie et la bibliographie de l' Auteur.
c'est un indicible honneur et une belle émotion de vous accueillir sur cette page, monsieur Winckler ;-)
Rédigé par : Connivences | 31 août 2010 à 18h32
Juste merci...
Rédigé par : Martin Winckler | 16 août 2010 à 21h10
profite-bien de cette lecture et reviens nous en parler ... les romans que je choisis de commenter sont justement ceux qui m'emmènent plus loin qu'eux-mêmes ... et un livre sur l'intimité des femmes, c'est rare ...
non je n'ai pas lu "Les trois médecins", dont j'ai entendu d'excellents échos
bonne lecture ;-)
Rédigé par : Connivences | 10 mai 2010 à 16h53
Bon, je n'ai pas tout lu, car je compte bien lire ce roman (récit?) qui t'a inspiré une telle note! J'aime beaucoup ton allusion aux premières fois, je ne suis pas encore maman, aussi n'en ai-je pas autant que toi, mais je me retrouve dans ta description de la visite chez le gynéco, que je déteste, d'ailleurs, je préfère aller en labo (bref...)! As(tu lu du même auteur "Les trois médecins"?
Rédigé par : La Nymphette | 10 mai 2010 à 16h42